Les légumes
Les légumes sont cultivé sur environ 5000 m2, mais de manière très intensive. Jusqu’à fin 2022, tout était fait uniquement à la main. Malheureusement, le monde qui nous entoure réside sur l’utilisation d’esclaves énergétiques, et afin de ne pas nous épuiser en vain, nous avons décidé d’acquérir un petit motoculteur. Ce qui nous tient particulièrement à cœur, c’est de laisser une place au spontané au milieu des planches permanentes qui composent notre jardin. Ici un tournesol, là-bas une bourrache qui, en plus d’amener couleur et dynamisme au jardin, sont les habitats pour de précieux auxiliaires.
Notre spécialité c’est avant tout les cultures associées. Dans nos jardin vous ne verrez que rarement une seule variété de légume par planche. Les légumes se panachent, se mélangent. La canopée dense et fournie évite trop d’adventice. La terre n’est que rarement laissée à nu. Chaque année, de nouveaux tests, chaque année des combinaisons qui reviennent.
De ces jardins sortent l’essentiel des légumes de nos paniers : plus de 140 variétés d’une grosse quarantaines de légumes différents en tout, ainsi que pour nos marchés.
Les chèvres
Notre petit troupeau de chèvres laitières est composé d’une vingtaine d’animaux de race chamoisée et paon. La chèvre chamoisée (de couleur brune) est l’une des plus productives dans l’élevage caprin. La chèvre paon (noire et blanche) est originaire des Grisons et compte parmi les races menacées soutenues par Pro Specie Rara. Elle est moins productive mais plus rustique.
L’élevage a commencé par 2 chevrettes chamoisées en 2013, Séraphine et Sélaurine, rejointes par Utopie, chèvre paon, en 2015.
Elles sont les mères et grands-mères de toutes les autres chèvres depuis. Séraphine et Sélaurine nous ont quitté en 2022 mais leur digne descendance produisent les 30 à 40 litres de lait qui nous permettent de fabriquer du fromage quotidiennement !
Notre troupeau fait quasi partie de la famille ; nous cherchons un mode de détention le plus respectueux et proche de l’instinct naturel des animaux. Les chèvres ont par exemple la possibilité d’allaiter leurs petits jusqu’au moment fatal de la vente des cabris. Elles aiment les gratouilles et les câlins qu’on essaie au mieux de leur procurer au quotidien 🙂
La chèvre étant à l’origine un animal de sous-bois, nous cherchons également à leur amener l’alimentation la plus adaptée à leur comportement naturel. Nous avons donc planté des arbustes qui devraient pouvoir être broutés d’ici 2024 (voir haies fourragères) !
La chèvre est un animal saisonné qui doit porter chaque année pour ensuite produire du lait. Nous avons donc chaque printemps un peu de viande de cabri à vendre.
Le lait est transformé chaque jour en tommes fraîches ou affinées, fromage à pâte mi-dure ou en imitation de feta.
Les haies fourragères
Lorsque Laurence était à l’alpage avec son troupeau, elle a pu le suivre sur la montagne et observer le comportement alimentaire. La chèvre n’est pas gourmande, elle est gourmet ! Elle aime choisir délicatement ce qu’elle ingère et en particulier les feuillages, bourgeons, brindilles, ronces. Si on lui laisse le choix, elle prélève dans la nature ce dont elle a besoin selon son cycle et sa santé du moment !
La sécheresse de 2018 (et celles qui lui ont succédé) nous a également fait réfléchir à la manière dont nous pourrions nourrir nos animaux à l’avenir, si l’herbe venait à manquer plus systématiquement.
Forts de ces réflexions, nous souhaitions pouvoir offrir une alternative et un affouragement instinctif à notre troupeau. En 2021, soutenus par l’OFAG (Office Fédéral de l’Agriculture) et en collaboration avec Agroscope (centre de compétence fédéral en matière d’agricluture), nous avons planté plus de 500 arbustes fourragers.
Ils seront dans un premier temps conduits en têtards, c’est à dire coupés pour être affouragés, puis pâturés lorsqu’ils seront plus solides.
Les haies auront seront aussi bénéfiques pour la biodiversité et la fixation des éléments nutritifs dans le sol.
Les fruitiers
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Faire un stage chez nous
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